Une belle victoire!
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Une belle victoire!
par Dair Ven 5 Déc 2014 - 12:45
Le viticulteur bio qui avait refusé d’utiliser des pesticides a été relaxé !
Emmanuel Giboulot, le viticulteur biodynamique de Côte-d’Or, condamné en avril dernier à une amende de 1 000 euros pour avoir refusé d’épandre des pesticides sur ses vignes contre la maladie de la flavescence dorée, a finalement été relaxé par la cour d’appel de Dijon jeudi 4 décembre. Une bonne nouvelle pour l’agro-écologie !
Polémique
Ce viticulteur installé en biodynamie, une technique agro-écologique refusant toute utilisation d’engrais et de pesticides de synthèse, avait refusé de se plier à un arrêté préfectoral obligeant tous les viticulteurs du département et des départements alentour d’épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée. Ce genre de traitements massifs, non sélectifs et soit-disant « préventif » est souvent appuyé par les chambres d’agriculture, où la FNSEA (lobby de l’agro-business) règne en maître.
Seul problème : nulle trace de la maladie n’avait été détecté dans son département (Côte d’Or). Emmanuel Giboulot a donc estimé que ce traitement serait inutile et causerait beaucoup plus de dégâts qu’il n’en éviterait, surtout dans son exploitation extrêmement saine et robuste grâce aux techniques biodynamique, mais très sensible aux traitements phytosanitaires car basée sur une symbiose faune / flore.
Emmanuel Giboulot
Victoire
En refusant de se soumettre, Emmanuel Giboulot a suscité de très vifs débats et de nombreuses remises en question dans la profession, tandis que son affaire fut médiatisée au niveau national – et même international. Il fut soutenu dans sa démarche par de nombreux syndicats, élus, associations et citoyens.
Suite à sa condamnation, Emmanuel Giboulot décida de faire appel…et la Cour vient de lui donner raison et a invalidé l’arrêté préfectoral obligeant à traiter les vignobles. Benoist Busson, l’avocat du viticulteur, a déclaré : « [Le traitement] n’avait pas été approuvé par le ministre de l’Agriculture et surtout le caractère d’urgence n’était pas démontré. C’est ce que nous défendions ».
Une bonne nouvelle qui, espérons-le, motivera les viticulteurs à se tourner vers des techniques agricoles plus saines pour eux, pour leur vigne et pour l’écosystème.
Emmanuel Giboulot, le viticulteur biodynamique de Côte-d’Or, condamné en avril dernier à une amende de 1 000 euros pour avoir refusé d’épandre des pesticides sur ses vignes contre la maladie de la flavescence dorée, a finalement été relaxé par la cour d’appel de Dijon jeudi 4 décembre. Une bonne nouvelle pour l’agro-écologie !
Polémique
Ce viticulteur installé en biodynamie, une technique agro-écologique refusant toute utilisation d’engrais et de pesticides de synthèse, avait refusé de se plier à un arrêté préfectoral obligeant tous les viticulteurs du département et des départements alentour d’épandre un insecticide pour lutter contre une maladie de la vigne, la flavescence dorée. Ce genre de traitements massifs, non sélectifs et soit-disant « préventif » est souvent appuyé par les chambres d’agriculture, où la FNSEA (lobby de l’agro-business) règne en maître.
Seul problème : nulle trace de la maladie n’avait été détecté dans son département (Côte d’Or). Emmanuel Giboulot a donc estimé que ce traitement serait inutile et causerait beaucoup plus de dégâts qu’il n’en éviterait, surtout dans son exploitation extrêmement saine et robuste grâce aux techniques biodynamique, mais très sensible aux traitements phytosanitaires car basée sur une symbiose faune / flore.
Emmanuel Giboulot
Victoire
En refusant de se soumettre, Emmanuel Giboulot a suscité de très vifs débats et de nombreuses remises en question dans la profession, tandis que son affaire fut médiatisée au niveau national – et même international. Il fut soutenu dans sa démarche par de nombreux syndicats, élus, associations et citoyens.
Suite à sa condamnation, Emmanuel Giboulot décida de faire appel…et la Cour vient de lui donner raison et a invalidé l’arrêté préfectoral obligeant à traiter les vignobles. Benoist Busson, l’avocat du viticulteur, a déclaré : « [Le traitement] n’avait pas été approuvé par le ministre de l’Agriculture et surtout le caractère d’urgence n’était pas démontré. C’est ce que nous défendions ».
Une bonne nouvelle qui, espérons-le, motivera les viticulteurs à se tourner vers des techniques agricoles plus saines pour eux, pour leur vigne et pour l’écosystème.
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